Actions à privilégier et à éviter: comprendre l’impact des tensions géopolitiques

Les récents bouleversements géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine, ont profondément modifié le paysage des investissements boursiers.

Le climat géopolitique actuel et son impact sur les actions #

Les entreprises du secteur de la défense, par exemple, connaissent une hausse significative de leur activité.

Donald Trump, ayant récemment pris la présidence des États-Unis, pourrait pousser ce phénomène encore plus loin, particulièrement pour les firmes européennes de défense qui voient déjà une augmentation de leurs commandes.

Les secteurs boursiers à privilégier #

Certaines industries, comme celle de la défense et de l’espace, bénéficient clairement du contexte actuel. Les entreprises comme Thales et Dassault Aviation ont vu leurs actions grimper considérablement, grâce à leurs fortes activités militaires.

En outre, l’industrie des télécommunications, avec des sociétés comme Eutelsat, tire également profit de la situation, avec un bond spectaculaire de leurs valeurs en bourse.

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Les secteurs affectés négativement par la crise #

Non toutes les industries n’ont pas la chance de tirer avantage de ces tensions. Les entreprises ayant de grandes activités en Russie, comme Volkswagen, ont été contraintes de vendre leurs actifs, impactant négativement leur valeur boursière.

Les compagnies aériennes subissent aussi les conséquences du conflit, avec des coûts accrus et des restrictions aériennes qui affectent leur rentabilité et donc leurs actions.

Stratégies d’investissement recommandées #

Selon les experts, il pourrait être judicieux de se tourner vers des entreprises américaines du secteur de la défense, telles que Lockheed Martin, qui, bien que moins spectaculaires dans leur croissance, restent des valeurs sûres pour l’avenir.

Cependant, il est conseillé de rester prudent, surtout avec les actions ayant été durement touchées par la crise, car leur volatilité peut représenter un risque élevé.

  • Examiner les entreprises bénéficiant directement ou indirectement de l’augmentation des dépenses de défense.
  • Éviter les secteurs fortement impactés par les sanctions et les conflits, tels que l’automobile et l’aéronautique.
  • Considérer les actions des entreprises de télécommunications qui pourraient bénéficier de nouveaux contrats gouvernementaux.
  • Surveiller les fluctuations des prix du pétrole, car elles influencent directement les coûts des compagnies aériennes.

« Les dépenses publiques de défense des États-Unis sont trois fois plus importantes que celles de l’Union européenne. » – Olivier Raingeard, directeur des investissements chez Neuflize OBC.

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