Impact des technologies avancées dans la prévention des fraudes #
L’utilisation d’outils d’intelligence artificielle a joué un rôle crucial, permettant de détecter plus efficacement les anomalies dans les demandes de subventions.
L’adoption de ces technologies a non seulement amélioré la précision des enquêtes, mais a aussi permis aux agents de se concentrer sur les cas les plus suspects, optimisant ainsi les ressources disponibles.
Les coûts évités grâce à la vigilance accrue #
Grâce à une surveillance renforcée et à l’adoption de nouvelles méthodes de détection, l’Anah a pu éviter une perte potentielle de 230 millions d’euros. Ces économies sont cruciales pour garantir que les fonds soient utilisés pour ceux qui en ont réellement besoin, et non détournés par des acteurs malveillants.
Les efforts déployés pour lutter contre les fraudes ne sont pas seulement une question de fonds économisés, mais aussi de maintien de la confiance du public dans l’efficacité des programmes gouvernementaux d’aide à la rénovation énergétique.
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Un bilan mitigé malgré les avancées #
Malgré les succès en matière de prévention de la fraude, le bilan de MaPrimeRénov’ en 2024 reste mitigé. Sur les 700 000 rénovations visées, 340 800 ont été effectuées, dont seulement 91 374 de grande envergure.
Le taux élevé de fraude persistant souligne le besoin continu d’améliorer et d’adapter les stratégies de détection pour faire face à des méthodes de fraude de plus en plus sophistiquées.
Réflexions sur l’avenir de la lutte contre la fraude #
L’Anah continue de chercher des moyens pour renforcer ses capacités de détection et de prévention des fraudes. L’objectif reste de parvenir à un équilibre où la sécurité des fonds est assurée sans ralentir l’octroi des aides nécessaires pour les rénovations énergétiques urgentes.
La complexité croissante des tentatives de fraude nécessite une vigilance constante et une adaptation des méthodes pour rester efficaces, un défi que l’Anah est déterminée à relever.
En 2024, nous avons détecté 60 500 dossiers suspects, confirmant 67% des cas de fraudes grâce à l’intelligence artificielle. – Tarik Bounit, chargé de la lutte contre les fraudes à l’Anah.
- Utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier les anomalies
- Renforcement des contrôles sur site et vérifications d’entité
- Focus sur les cas les plus risqués grâce à l’analyse de données
