Le contexte salarial des aesh en 2025 #
Les chiffres montrent que les débutants perçoivent entre 1100 et 1200 euros par mois, pour un travail à temps partiel.
Avec l’ancienneté, la situation s’améliore légèrement, mais reste en deçà des attentes. Après dix ans, le salaire maximal avoisine les 1400 euros, un montant qui ne reflète pas la complexité de leurs missions.
Les multiples rôles des aesh #
Les AESH ne se contentent pas d’accompagner les élèves dans leurs apprentissages. Ils jouent également un rôle crucial de soutien psychologique et facilitent l’intégration sociale de ces jeunes.
Leur travail va au-delà de l’éducatif, ils sont souvent le lien entre les familles et l’école, jouant un rôle clé dans l’élaboration des projets personnalisés de scolarisation.
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La précarité des contrats #
La nature précaire des contrats des AESH pose un problème majeur. Souvent embauchés en CDD, ils peinent à obtenir des conditions stables, ce qui affecte leur sécurité financière et personnelle.
Les contrats à temps partiel et les interruptions de revenu pendant les vacances scolaires exacerbent leur précarité, les obligeant parfois à cumuler plusieurs emplois.
Vers une reconnaissance accrue #
Des signes d’amélioration se profilent avec des mesures gouvernementales pour ajuster les salaires et améliorer les conditions de travail. Les syndicats luttent pour le passage à des contrats à temps plein et une meilleure reconnaissance salariale.
La professionnalisation et le développement de formations spécifiques pourraient également valoriser davantage ces rôles essentiels et justifier une augmentation des salaires.
Voici quelques faits saillants de leur quotidien :
- Travail à temps partiel souvent imposé
- Salaire ne reflétant pas l’importance de leur mission
- Manque de reconnaissance professionnelle et financière
Malgré les défis, beaucoup d’AESH restent dévoués à leur profession, témoignant de l’impact positif de leur travail sur les élèves accompagnés.
La lutte pour une meilleure rémunération et reconnaissance des AESH continue. Leur rôle indispensable ne peut être sous-estimé, car il est au coeur de l’éducation inclusive.