Voitures thermiques : le Sénat refuse l’interdiction des ventes neuves en 2035

La récente décision du Sénat français de ne pas interdire la vente de voitures thermiques neuves en 2035 a provoqué une onde de choc dans les milieux politiques.

Les réactions politiques au refus du sénat #

Les membres de la gauche et le gouvernement ont exprimé leur mécontentement, pointant un pas en arrière pour les objectifs environnementaux de la France.

Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a critiqué cette décision, soulignant que de nombreux constructeurs automobiles s’alignent déjà sur des objectifs de zéro émission pour 2035. Il plaide pour une plus grande flexibilité dans les délais et technologies adoptés.

Les implications pour l’industrie automobile #

Le refus du Sénat d’inscrire cette interdiction dans la loi offre une certaine souplesse aux constructeurs français comme Renault et Stellantis. Ces entreprises continuent d’investir dans l’électrification de leurs gammes, mais peuvent désormais ajuster leur transition énergétique aux réalités du marché.

Cette décision pourrait également influencer les conditions de concurrence entre les fabricants français et leurs homologues européens, qui sont peut-être plus contraints par des réglementations similaires dans leurs pays respectifs.

À lire Excellente nouvelle pour les automobilistes Diesel : ils vont célébrer

Le report des obligations environnementales #

En plus de rejeter l’interdiction des voitures thermiques, le Sénat a reporté l’application de la directive européenne sur le reporting de la durabilité des entreprises (CSRD) de quatre ans. Cette directive oblige les entreprises à publier des informations détaillées sur leur impact environnemental.

Ce report a été vivement critiqué par des figures écologiques comme le sénateur Yannick Jadot, qui voient en cette décision un affaiblissement de la position de la France sur les enjeux climatiques globaux.

Une décision loin de clore le débat #

La position du Sénat ne met pas fin aux discussions sur l’avenir des voitures thermiques en France. La clause de revoyure prévue par l’Union européenne pour 2026 laisse ouverte la possibilité d’ajustements futurs de cette législation.

Cela signifie que les constructeurs, le gouvernement et les instances européennes pourront réévaluer et peut-être modifier leur approche en fonction des développements technologiques et des impératifs environnementaux à venir.

Liste des principaux points impactés par la décision du Sénat :

  • Flexibilité accrue pour les constructeurs automobiles français
  • Report de l’obligation de reporting environnemental pour les entreprises
  • Potentielle révision de la législation en 2026 par l’Union européenne
  • Critiques de la gauche et des écologistes concernant l’impact environnemental

« Cette approche prudente évite d’imposer une contrainte qui pourrait être modifiée dans les années à venir. » – Damien Michallet, rapporteur du texte.

Mididelices.fr est édité de façon indépendante. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités :

Partagez votre avis